ALAIN HAYOT

Né en 1947 à Casablanca d’une famille aisée, traditionnelle, arrière petit fils d’un grand rabbin célèbre au Maroc. Mon père, magistrat, était de centre gauche plutôt travailliste en relation avec Israël. Il avait milité au Maroc pour l’indépendance du Maroc et allait aux réunions de l’ISTIQLAL. Je l’ai su par une communication d’une étude sur les juifs du Maroc, et le nom de mon père se trouvait sur une fiche des RG parmi d’autres noms de la communauté juive qui assistait aux réunions des nationalistes marocains. Mon père ne m’en a jamais parlé. A 21 ans je fais le choix de la nationalité française Arrivé à Marseille en 1964. Elève au lycée Périer. Fonde le comité d’action lycéen en 68 au lycée Périer. Engagement total dans le mouvement. Occupe le lycée Thiers la nuit, va au lycée Périer le jour.

Participa aux AG en fin d’après midi à La fac’ St Charles. Se définit comme un pur enfant de 68. Très méfiant çà l’égard des groupes gauchistes qu’il juge illuminés, déphasés par rapport au monde réel.

J’hésite entre le PSU et le PC. L’été 68 je fais un voyage « initiatique » en Israël avec Dany Cohen et c’est la rupture avec le modèle israélien. Dès 1967, je participe aux manif’ contre la guerre du Viêt-Nam et je participe à l’université nouvelle de Lucien Seve. Je suis donc attiré par le PC avant 68, par démarche intellectuelle.

. A la rentrée de 68, à la demande de mon père, je commence des études de droit mais je ne reste qu’un mois en fac de droit et je choisis la socio. A mon grand étonnement je demande à mon père qui accepte.

J’adhère à l’UEC qui est très importante à Aix : 300 ou 400 adhérents.

Après Mario Fabre, je deviens en 69 secrétaire de l’UEC. C’est Paul Bouffartigue qui me succèdera. Je suis élu au BN de l’UEC. L’UEC d’Aix est très anti-gauchiste, la bataille est quotidienne. Les gauchistes c’est les Mao, les PC MLF, la LCR avec Samson. Il y a aussi l’UJP avec Philippe Seguin. Beaucoup de gens avec qui je travaille dans les milieux culturels étaient des gauchistes d’Aix. Je n’ai jamais été un garde rouge ni un fanatique : si le PC n’avait pas condamné l’intervention soviétique en Tchéco je ne serais pas resté au PC. La position de Waldeck Rocher et du BP avait provoqué de grands remous dans le parti. A cette époque du centralisme démocratique on ne votait pas. Si on l’avait fait, je suis persuadé qu’une majorité de communistes auraient désapprouvé la position du BP. Jusqu’en 72, je reste membre du BN de l’UEC. Je suis tout de suite embauché comme assistant à Luminy, à l’école d’architecture puisque j’ai fait ma maîtrise d’anthropologie urbaine sur la Porte d’Aix. Je commence une carrière professionnelle. Je continue aussi d’être chercheur en socio urbaine à Aix dans un labo avec Jean André Carreno. Avec nos prof’ comme Danielle Bleitrach, Prélorenzo, Alain Chenu. Le département socio était PC. Très vite je deviens chargé de cours en anthropologie urbaine à la fac’ d’Aix. J’habite Aix, et je suis dans la cellule de la Cité Beauregard, celle d’où va être exclu Charles Tillon mais je ne suis pas présent ce soir-là car je suis à Paris. Exclusion de Tillon qui n’a jamais été entérinée au CC. Marchais a toujours dit qu’il n’avait pas entériné cette décision de la cellule d’Aix. Moi, j’étais contre l’exclusion C’est Bleitrach qui l’avait demandée : Prélorenzo, Chenu regrettent aujourd’hui d’avoir pris cette décision. La fédé du PC, ici, tirait sa force d’une forte implantation ouvrière (le port, la mine) et électorale, pourtant, la force de la fédé trouve son origine dans les traditions ouvrières très marquées par l’anarcho-syndicalisme.

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Il y a eu aussi une présence intellectuelle dans la fédé’ auprès de Lucien Sève. Dans les années70, Jean Kéhayan publie son livre « Rue du Prolétaire Rouge ». Ce livre paraît avant 76, i.e avant le 22ème congrès, congrès de l’abandon de la dictature du prolétariat, du centralisme démocratique, c’est un Marchais ouvert qui tente d’entraîner le PC dans l’euro communisme. Ce mouvement va s’inverser dans les années 80 quand Marchais voit s’effondrer le camp socialiste car il a perdu son mentor intellectuel : Jean Kanapa. Je suis présent au 22ème congrès qui est celui de l’oxygène, de l’ouverture. Avant 76, la fédé, ici, condamne le livre de Kéhayan. Elle règle aussi des comptes avec lui car quand il était à Moscou comme correspondant et il vivait luxueusement aux frais des soviétiques, sa femme était traductrice à l’agence de presse Novosty. Lazzarino convoque un conseil départemental, après avoir interdit la vente du livre à la fête de la Marseillaise. Je suis au comité fédé chargé de la culture sous l’autorité d’un membre du BF Yvan Maciani, prof’ à la fac’ Saint Charles. Moi, je m’oppose à l’interdiction du livre de Kéhayan. On était très peu nombreux à voter contre. Maciani était pour. A la différence de Maciani, je n’avais pas une attitude théologique vis à vis du parti qui était pour moi un outil. Lorsque Lazzarino fait voter l’exclusion de Jean Kéhayan, je vote contre. Je conserve mes responsabilités on ne me dit rien. C’est à cette époque QUE JE CONSTITUE MON RESEAU DANS LA CULTURE.

Je vais au festival d’Avignon depuis 1966. En 68, je défends Vilar contre les gauchistes qui tentent de faire arrêter le festival. Je deviens le responsable des intellectuels de la télé dans les années 80 je fonde l’IRM SUD avec Paul Bouffartigue qui va durer 10 ans et va devenir un lieu de débat intellectuel très important, qui va se casser la figure lors de la chute du PC. Pendant 10 ans on publie une revue « Actes de recherche ». Donc Bret me demande de prendre la responsabilité de la culture, à une époque où les intellos quittent le Parti les uns après les autres. Avec l’IRM SUD je les retiens quelques années.

MICHEL BARAK ?

Je n’ai jamais été très copain avec lui. Je n’arrive plus à me souvenir sur quelle base la cellule Duclos va lancer son mouvement de pétition. Il milite plutôt en faveur du ralliement au PS et c’est pas ma tasse de thé. Je combats le sectarisme avec vigueur, notamment celui de Bleitrach mais je ne signe pas l’appel de la cellule Duclos. Je pense que ce qu’il dénonce, c’est le refus de l’union avec le PS.

Moi, je ne suis pas sur cette ligne-là : je considère qu’il faut l’union, mais pour moi, l’union est un combat, je ne suis pas non plus sur la ligne »il ne faut pas d’union », je ne suis pas un anti-socialiste primaire. Je pense que faire exister le PC dans son originalité est une tâche majeure. L’appel de Barak vise à nous mettre à la remorque du PS. La réalité, c’est ce qui va se passer avec Robert Hue, plusieurs années après. Il y a une énorme crise dans le PC lors des années 80. Il y a une régression que je suis avec effarement. Je me pose la question de partir (la Pologne, l’Afghanistan…, puis la chute du mur de Berlin, l’effondrement complet et à ce moment-là je vis un épisode douloureux(divorce). Je participe au cercle dirigeant national de l’IRM à Paris. Francette Lazard (c’est elle qui dirige l’IRM SUD) me propose d’intégrer le CC en 90, je trouvais qu’on était en retrait par rapport au 22ème congrès et je refuse cette proposition et elle me repose la question en 93 avec le départ de Georges Marchais et l’élection de R. Hue. J’adhère totalement à l’esprit de la mutation voulue par Hue. Je suis donc proposé en 93 au comité national par Paris et le  secrétaire fédéral approuve. Certains dans la fédé s’y opposent, me considérant comme un intellectuel droitier. Je vais travailler quelques années auprès de Robert Hue, au CN on me confie très vite des responsabilités dans le secteur intellectuel : je suis membre de la direction de l’espace Marx.

Hue a une intuition très forte que je partage. On s’engage dans un processus de refondation pour penser le communisme du 21ème siècle. Comment le communisme peut intégrer des préoccupations comme le féminisme, la démocratie, l’individualité… Un énorme travail s’engage : comment être communiste et libertaire en même temps. Hue engage les fameux forum de la gauche devant des milliers de personnes. Ce sont de très grands succès et… catastrophe ! Chirac dissout l’Assemblée nationale et la gauche gagne les législatives, on ne travaille plus sur les contenus. Avec une attitude invraisemblable, Hue stoppe tout et engage le Parti dans la composition du gouvernement et il y a 4 ministres PC. Hue à la présidentielle de 95 fait un bon score, il s’appuie sur ce score pour lancer ses forums et à partir de 97 le gouvernement Jospin va céder et on se mettra à la remorque. Plus de forum, remplacés par des coups médiatiques, une politique de communication à tout va. La direction du Parti accepte les privatisations (Gayssot s’en défend mais il accepte la privatisation d’Air France comme de la SNCF). Je suis de ceux qui pensent que, certes que la chute électorale dramatique du PC ne date pas de la présidentielle de 2002 avec le résultat de Hue au 1er tour et celui de Jospin au 2ème tour. La catastrophe touche toute la gauche. On paye la période 1997/2002 où progressivement la gauche a tout cédé à la droite. Le PC cumule tout : la crise mondiale du communisme, le fait que le PC n’est jamais allé au bout de sa rénovation mais il se rallie à la social -démocratie. En 97, Hue est devant un choix. Mais au lieu de dire « on va au gouvernement mais on poursuit la rénovation » il se contente de se rallier au PS par exemple à cette époque on demande à la CGT de ne pas appeler à la grève ! A l’époque, Jean-Charles Hélène réalise un film sur les militants du Parti. On l’a vite enterré. En effet, par exemple, on entend un militant dire « on est allés manger à la table des maîtres ». La matrice de la crise de la social démocratie comme du communisme c’est celle qui a consisté à croire qu’on pourrait dépasser le capitalisme par l’Etat par en haut, en ne s’appuyant pas sur la démocratie, sur le peuple. Cette période voit s’affronter des opposants à la rénovation, ceux qu’on appelle les RED qui disent « vous êtes en train de « social-démocratiser » le PC ». Je ne suis pas refondateur car, en désaccord avec le pôle de radicalité et la théorie des 2 gauches mais j’ai de bons rapports avec G Hermier, dont Dutoit veut la peau. Dutoit a été la figure identitaire des RED dans la fédé. Quand la fédé envoie Dutoit comme 1er adjoint de GH, c’est pour le contrôler. Mais Dutoit va évoluer et va adopter la posture politique de GH. Je me suis toujours opposé à ceux qui voulaient massacrer Hermier. A la fin des années 90, nous sommes un certain nombre à nous rendre compte que Hue nous mène dans le mur. J’ai été Huiste jusqu’à la fin des années 90. La figure alternative apparaîtra avec Marie -Georges Buffet (MGB). Nous cherchions une ligne alternative à celle de Hue : ni celle des identitaires ni celle des refondateurs, on voulait garder les acquis de la mutation et essayer de refonder quelque chose. Au lendemain de la présidentielle de 2002 le sort de Hue est scellé et un mouvement majoritaire se dessine autour de MGB. Il y a dans l’histoire de ce parti une dimension légitimiste et pyramidale : ce n’est pas nous qui choisissons MGB. Elle était déjà en piste. Elle était Huiste. C’est Hue qui, devenant président du Parti en fait la secrétaire nationale. C’est un fonctionnement ahurissant, ce n’est pas nous qui choisissons. De même, quand Marchais désigne les 4 ministres en 1981, il pense à Hermier pour sa succession. J’ai un souvenir très précis : j’ai croisé Guy dans les couloirs de la fédé au moment de la fondation du gouvernement en 81, il était complètement dans la ligne. Il me dit à ce moment-là, répondant à ma question « alors, tu n’es pas ministrable ? » : « oh non, moi je suis destiné à autre chose » et je comprends alors tout de suite qu’il est destiné à succéder à Georges. Il ne le sera pas car, progressivement, il va s’opposer à Marchais. Moi, je ne vais être au comité exécutif qu’avec l’arrivée de MGB. En 84, Guy fait le rapport d’un congrès. A partir de 85/86, il va s’opposer à Marchais. Il veut alors revenir à la logique du 22ème congrès alors que GM avait décidé de fermer cette voie. Les affrontements entre Guy Hermier (GH) et Georges Marchais (GM) étaient hebdomadaires. GM était d’une grande violence envers GH.

En 2002 : j’écris un papier dans « l’Huma »qui montre que le danger c’est la droitisation de la droite et non pas Le Pen (je peux te donner le texte), MGB me confie l’organisation d’une conférence nationale sur le populisme et la montée du FN, sur la base de mon article et j’envoie aussi un texte non public à MGB que j’ai encore où j’explique qu’il faut jeter les bases de la refondation du Parti. Je dis qu’il faut créer les assises de la refondation du Parti en posant toutes les questions avec d’autres, extérieurs au Parti : qu’est-ce qu’un parti qui veut transformer la société ? Posons la question du nom du Parti. Elle me convoque et me dit que le Parti n’est pas prêt à cela. Pendant les congrès qui vont suivre on est quelques- uns à pondre des textes sur le communisme, la refondation (30/31/32ème congrès) mais ces textes sont très abstraits, très théoriques. En même temps on lance des choses très positives avec MGB comme le mouvement du NON au TCE. On gagne après une extraordinaire bataille citoyenne, la création de comités pour le non etc…on en tire de bons enseignements puisqu’on continue avec les collectifs anti-libéraux. Beaucoup de gens disent que c’est la faute du PC, moi qui ai vécu l’affaire de l’intérieur jusqu’au plus  haut sommet du Parti puisque j’étais membre de l’exécutif national, je sais que c’est plus compliqué que ça. Le parti a imposé à la fin la candidature de MGB mais ça n’est pas lui tout seul qui a tout cassé. Tout s’est passé à l’AG de St Ouen le 9 déc.2006 . Il y a 2 lignes dans le mouvement antilibéral : l’une, portée par la LCR qui est dedans tout en étant dehors : elle venait dans les collectifs anti-libéraux au titre d’observateur mais ils intervenaient. C’est la ligne de la petite gauche. Nous, PC, étions sur la ligne de la gauche de la gauche mais pour tirer toute la gauche, pas de rupture avec le PS. Le PC étant la force principale de ce mouvement, il propose que la candidature soit une candidature communiste. En interne, j’avais dit depuis 1 an, que pour que MGB apparaisse comme rassembleuse dans ce mouvement, il faut qu’elle soit libérée de ses fonctions de secrétaire nationale du parti. On m’avait dit ; pas possible. Le rapport de forces interne ne le permet pas : le courant majoritaire qu’on représentait aurait été en très sérieuses difficultés .Personne ne pouvait remplacer MGB. La 2ème ligne estimait que l’objectif des collectifs anti-libéraux n’était pas la présidentielle mais celui de fonder une nouvelle force politique, ce que ne voulait en aucun cas le PCF. Le 9 déc. A Saint-Ouen, c’est là-dessus que ça casse. Il y a des insultes. MGB sort de là complètement traumatisée, Coppola a failli se faire casser la figure. C’était horrible ! A l’exécutif du PC qui suit, MGB dit « plus jamais ça ! ». C’est à ce moment que Robert Bret prend ses distances. On constate que les collectifs anti-libéraux sont morts, qu’aucun accord n’est possible. Il y a eu une dernière tentative dans les 15 jours qui suivent : celle de Claude Debons et de quelques autres « d’accord pour une candidature communiste mais pas MGB ». Le nom de Francis Wurtz a été avancé. Celui-ci n’a pas dit non, la direction du parti non plus, une nouvelle réunion du collectif national a eu lieu, c’est J.F. GAULT qui a proposé un tour de table, si F. Wurtz fait l’unanimité, on soumettra cette proposition au CN du PCF. La moitié de la table dit NON. MGB s’appuie sur cette impossibilité pour se déclarer candidate. Ce qui pour moi, est une grosse connerie mais dont le PC ne porte pas seul la responsabilité. Après tout, on aurait désigné qui ? La candidature de Mélenchon est arrivée trop tard et de surcroît il était encore membre du PS et engagé au côté de Fabius. Quant à Yves Salesse, c’était une autre ligne politique. MGB passe donc en force, j’étais très réticent mais j’insiste le PC n’est pas seul responsable de l’échec. La sanction est évidente avec le résultat très faible à la présidentielle de MGB. Dans la période suivante on remet l’ouvrage sur le métier avec le Front de Gauche. Audernier congrès, on est un certain nombre à entrer en conflit avec MGB. On dit qu’il faut à la fois une stratégie de rassemblement et en même temps, une entreprise de refondation du projet communiste.

MGB accepte la stratégie de rassemblement. Il y a encore débat au sein du parti : il y a ceux qui pensent que leFront de gauche(FDG) n’est là que pour sauver le Parti. Je fais partie de ceux qui pensent que leFDG est le début de quelque chose de beaucoup plus large : la refondation de toute lagauche. Et en même temps, elle nous dit NON sur la rénovation du Parti : « je neserai pas la dernière secrétaire nationale du PCF ». Nous étions quelques uns à réfléchirpour le prochain congrès en vue du changement du nom du Parti tout en gardant lemot « communiste ». On écrit un texte appelé : « Contribution collective » signée également par Pierre Dharreville et Coppola .La conséquence, c’est que je ne suis plus membre de l’exécutif du Parti. C’est d’ailleurs plus compliqué que ça puisque MGB qui est maline garde Coppola à l’exécutif, débarque Patrice Cohen-Seat et moi. Mais elle me ménage et me confie la délégation nationale à la culture du Parti. J’ai mis 15 jours à accepter. MGB veut continuer le PC tout en le transformant, en réalité, elle ne transforme rien du tout. Moi je pense qu’il faut engager le PC dans une rénovation qui est pour une part en cours, mais qui ne va pas jusqu’au bout à cause de compromis internes avec des gens qui freinent des 4 fers. Moi, je suis pour qu’on aille très loin sur les questions de la démocratie participative. François Auguste, le président du CN est signataire de notre contribution. Nous voulons aller au bout de la logique d’un système économique qui ne soit ni l’étatisation ni le libéralisme mais qui soit transformateur et qui reste à inventer. On ne va pas jusqu’au bout sur les questions d’écologie, de la liberté individuelle. Tant que ces évolutions ne se concrétisent pas par le changement du nom du Parti, de son drapeau, de sa façon d’être, de son mode d’organisation…, ça ne marchera pas. Moi, je n’ai jamais été dans un rapport théologique avec le Parti.

Entretien avec G. Perrier réalisé à Marseille en décembre 2009.

Un commentaire sur “ALAIN HAYOT

  1. les enfants de 1968 issu de milieux non ouvriers ont comme HAYOT dit et fait beaucoup de conneries. Ce monsieur a participé à l’attaque contre G MARCHAIS sous prétexte de STO comme si le STO était une oeuvre militante et non une imposition militaire policière du régime PETAIN allié aux nazis. J’ajoute sa cécité et finalement ses mensonges récurrents contre la ligne du parti , laquelle soutenant l’aide soviétique aux républicains afghans attaqués par les intégristes féodaux religieux ce que souligna MARCHAIS , ce qu’ont caché la presse soi disant française , toute de droite ou social démocrate ce qui est du pareil au même et monsieur que je n’appelle pas camarade HAYOT. Ce monsieur comme tant d’autres est responsable de ce massacre en AFGHANISTAN permanent depuis maintenant 40 ans au nom du soutien à des islamistes contre d’autres islamistes le tout sur le compte du mouvement républicain progressiste et communiste qui a été lui massacré en masse ds le silence du communiste , soi disant, HAYOT. Et de tant d’autres comme BHL encore un enfant de 1968 anti ouvrier. Et son soutien à R HUE, un secrétaire « communiste » trahissant le parti communiste pour soutenir le PS. D’où vient ce soutien sinon de ce refus 68 tard du léninisme, de son refus de la dictature du prolétariat nécessaire contre les ennemis du socialisme et pour développer une vraie démocratie favorable aux classes populaires. Tout ce qu’il raconte montre le désintérêt croissant pour les travailleurs et que le parti n’était plus qu’un ramassis d’intellectuels antistalinistes c’est à dire incapable de juger du positif de cette période pour une vulgate nécessairement négative s’appuyant sur les mensonges de KROUTCHEV et finissant ds les poubelles de l’histoire. J’ajoute que BLEITRACH n’a jamais demandé l’exclusion de TILLON, c’est un mensonge absolu. HAYOT dirigeant communiste face aux enjeux des années 1930 c’eut été la débandade. Heureusement il y eut d’autres camarades dt DUCLOS THOREZ FRACHON et le mari de D BLEITRACH . Rien à voir avec l’eurocommunisme cette immense erreur financée par la droite sociale démocrate.
    Il parle de la Pologne de JARUZELSKI , incapable de comprendre que si elle tombe le socialisme tombe et donc les droits des travailleurs en FRANCE en Europe. Ce qui s’est passé. De tels dirigeants que dieu m’en préserve. Notons que lorsque les USA interviennent partout le HAYOT on ne l’entend pas. C’est pour la démocratie qu’ils interviennent en yougoslavie? Il est d’accord avec le bombardement de la syrie ( une première ds l’histoire communiste française), puis celle de la syrie et comme la droite fascisante et le PS corrompu veulent faire croire que c’est pour la démocratie alors que les droits et libertés ouvrières st attaquées tout les jours et détruit ds tt l’est européen faisant des travailleurs des fantômes ou des candidats à l’émigration. Regardez la situation de ces pays depuis la chute du mur en terme démographique des millions manquent à l’appel cela ne fait pas peur au « sociologue « HAYOT bien en cour car bien anti léniniste.

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